Stains

Tribune au Stains : décembre 2019

Le combat des extrêmes ? Sans nous !

Loin d’être raciste, l’opposition considère qu’un Stanois est un Stanois, peu importe sa religion, son origine ou son quartier. Il est urgent de parler de l’état de nos écoles, de l’isolement des seniors, logement, insécurité, propreté, argent public, sport, emploi, mixité sociale, etc. Ne vous faites pas voler le débat.

Les extrêmes se servent de vous. Le vrai danger, c’est de vouloir installer un faux débat POUR ou CONTRE les musulmans.Azzédine Taïbi, comme Eric Zemmour, surfent sur les peurs pour tirer un bénéfice personnel.

Zemmour, pour vendre plus de livres fait du musulman un ennemi dans un discours qu’il ne tenait pas, en 2011, sur France 2 ou RTL.

Les travaux et la navette 6 mois avant les élections ne suffisaient pas. M. Taïbi, aux abois face une opposition devenue dangereuse pour lui et ses amis, constamment pris en flagrant délit de mensonges, semant la déception parmi ses soutiens historiques, tente de trouver refuge dans le vote musulman pour sauver son siège. Il s’empresse et multiplie les faux pas : manifester à côté de l’Islam politique et de l’extrême gauche radicale, faire une minute de silence pour l’attaque de la Mosquée de Bayonne, alors qu’il n’y a heureusement pas eu de morts, causant l’incompréhension de tous

Le jeu des extrêmes a toujours été le même : choisir et détourner le débat, se nourrir des peurs pour s’ériger en héroset cibler. Les plus grands dictateurs ont suivi cette méthode. La Justice m’a même donné raison en déboutant M. Taïbi qui se sentait injurié lorsque je l’ai comparé à Staline : cette comparaison était appuyée sur des faits réels.

Julien Mugerin

Stains

Taïbi/Zemmour, le combat des extrêmes mais sans nous!

Se servir des musulmans est le jeu dangereux auquel Azzedine Taïbi et certains de ses proches ont décidé de jouer. Comme Eric Zemmour, ils surfent sur les malaises de la société afin d’en tirer un bénéfice personnel.

Zemmour, pour vendre plus de livres fait du musulman un ennemi dans un discours qu’il n’a pas toujours tenu, surtout quand il était la star des plateaux de la télévision publique France 2 ou de la 1ère radio de France RTL. Ces grandes maisons ont décidé de se séparer de ce polémiste qui a peu peu glissé vers l’obscurité.

Taïbi, aux abois face une opposition devenue dangereuse, constamment pris en flagrant délit de mensonges, qui sème les déceptions parmi ses soutiens historiques, a bien senti le malaise de nombreux musulmans qui se sentent discriminés et a décidé de s’en servir. Pour s’arroger leur vote et tenter de sauver son siège, il s’empresse et multiplie les faux pas : manifester aux côtés de ceux qui veulent un Islam politique, les frères musulmans, à faire une minute de silence pour l’attaque de la Mosquée de Bayonne, alors qu’il n’y a heureusement pas eu de morts, causant l’incompréhension en Conseil municipal…

Le jeu des extrêmes a toujours été le même : pourrir le débat, s’ériger en héros pour une partie du peuple en se nourrissant de ses peurs et mener à l’échafaud, l’autre partie du peuple, devenue une cible. Cette méthode fut celle des plus grands dictateurs, l’Histoire nous l’a appris.

La Justice m’a même donné raison en déboutant Azzedine Taïbi lorsque je l’ai comparé à Staline car cette comparaison était appuyée sur des faits précis.

Alors, à tous, n’entrez pas dans le jeu dangereux des extrêmes qui se servent de vous en touchant à ce que vous avez au plus profond de vous.

Le vrai danger aujourd’hui à Stains, c’est de vouloir installer un faux débat politique POUR ou CONTRE les musulmans en voulant bien sûr nous placer contre. Non, l’opposition n’est pas contre les musulmans. Nous n’avons jamais entretenu d’ambiguïté : un Stanois est un Stanois, peu importe sa religion, son origine ou son quartier. Et placer dans le contexte politique actuelle une photo de 2011 ne changera rien à cette réalité.

Il est donc urgent de recentrer le débat sur les sujets qui vous préoccupent vraiment et qui prennent sens dans votre vie. Parlons de l’état de nos écoles, de logement, sécurité, propreté, utilisation de l’argent public, parlons de sport, de nos anciens et de nos jeunes, emploi, mixité sociale, etc